Trop de classes et de groupes de mots dans trop de grammaires

Voyons ensemble les différentes classes et sous-classes et sous-sous-classes de mots, et parfois leurs distinctions entre les deux grammaires, histoire de perdre ensemble la raison. Sombrons allègrement dans la folie et bienvenue dans le…

Déterminants

Déterminants indéfinis / Articles indéfinis et adjectif indéfinis

C’est ici que la nouvelle grammaire brise le cerveau des gens. Beaucoup d’anciens adjectifs sont devenus des déterminants. Et pour être franc, je suis d’accord. Le terme «déterminant» est plus logique. Les adjectifs ne sont pas disparus, il n’en reste que quelques-uns qui donnent vraiment le sentiment d’adjectif, si je puis m’exprimer ainsi, mais vous verrez plus loin.

Donc ! Le déterminant indéfini ne sert pas à définir un nom. Il sert à indiquer qu’il nous manque des informations à propos du nom duquel on parle. Comme dans l’exemple suivant :

Achetez des articles conçus à l’autre bout du monde, ça encourage ma religion économique.

Kyurensi, squale chimérique

«Des» implique plusieurs, certes, mais on ne sait pas combien. Quant à lui, le requin voudrait qu’on s’endette sans fin, à un point qui est aussi indéfini que «des». Ce n’est pas défini, c’est indéfini.

Un musicien dans une usine, on aura tout vu !

Une usine comme les autres

Une usine comme les autres est un livre comme les autres.

Quelqu’un qui n’a pas lu Une usine comme les autres

Ici, le musicien n’est pas clairement défini. Ce n’est pas ce musicien, ni le musicien, mais juste un musicien dans une usine. Comme pour l’usine, c’est une parmi tant d’autres, ce n’est pas défini explicitement de laquelle on parle, même si, habituellement, avec le contexte on sait exactement de quoi on parle quand même, il y a des limites à être sans-dessein.

Attention à ne pas confondre avec l’adjectif numéral «un». La différence est si, selon le contexte, «un» ou «une» se réfère à une quantité réelle. Par exemple :

— Oui oui, j’ai aussi un baccalauréat en musique, dis-je, fièrement.

Une usine comme les autres

Ici, Paul Lennon, le protagoniste du livre, n’a qu’un seul baccalauréat, c’est défini, pas indéfini. Donc «un» est un déterminant numéral comme n’importe quel autre chiffre. Et non, c’est n’est pas un déterminant indéfini. On peut pas ajouter «parmi tant d’autres» après, mais on peut le changer pour un autre nombre. «Oui oui, j’ai aussi huit baccalauréats en musique» ou «Oui oui, j’ai aussi un baccalauréat en musique parmi tant d’autres» ? Les deux peuvent fonctionner, mais le premier est plus exact, de l’avis du Kodex de la langue française. Si vous n’êtes pas contents, faites-vous votre propre codex.

Ce que nous venons de voir est ce que nous appelions dans l’ancienne grammaire «article indéfini». Maintenant, nous allons voir ce qui était appelé «adjectif indéfini» et qui fait désormais partie des déterminants indéfinis. Certains les appellent les déterminants quantitatifs :

Aucun, quelque, tout, plusieurs, nul, certains, maint, chaque, autre, différents, divers, l’un et l’autre, quelconque, n’importe quel, même, pas un, plus d’un, etc… «Quoiconque», s’il existait, serait dans cette liste.

Ou différentes expressions comme : je ne sais quel, je ne sais combien, etc… Allez, laissez libre cour à toute votre imagination ! Contrairement à moi qui commence à me trouver redondant dans mes maints exemples. Chaque exemple doit répondre à plusieurs objectifs et nul ne doit être négligé. Plus d’un servent à certains mécanismes humoristiques et d’autres à expliquer quelconque règle de diverses grammaires, l’une et l’autre semblable, mais différente.

Suivez ce courant pour découvrir les confusions avec tel, même et tout.

Et suivez celui-ci pour les pluriels fucked up.

Déterminants définis / Articles définis

Le déterminant défini sert à définir un nom. Yeah baby, simple comme ça.

forme simple

Le — la — les — l’ ; voici les déterminants définis de forme simple. La seule chose qui n’est pas simple, c’est que ceux-ci peuvent se faire passer pour des pronoms personnels. Pour savoir s’il s’agit d’un pronom, il faut essayer de trouver son antécédent.

Je me console en me disant que j’étais là, sur le Mont Golgotha, quand mes copains l’ont cloué sur sa croix.

Un antagoniste dans Une usine comme les autres.

Ici, «le» définit qu’on parle de cette montagne en particulier, pas ailleurs. Il ne remplace pas quelque chose d’autre dans la phrase, contrairement à «l’». Celui-ci a comme antécédent celui qui a été cloué sur la croix, ce qui implique que «l’» est un pronom personnel.

forme contractée

Du (de le), des (de les), au (à le), aux (à les) sont les déterminants définis contractés. Non, ce n’est pas la définition qui est contractée. En fait, ça devrait s’appeler des déterminants définis compactés. Parce qu’ils sont l’amalgame de deux déterminants, comme dans l’exemple suivant :

Et en dépit du slogan sur nos plaques de char au Québec, le peuple ne se souvient de fuck all.

Sainte prière de la cryptomonnaie

«Du» ici signifie «de le». En dépit de le slogan, ça sonne comme de la marde, alors «de» et «le» doivent copuler pour donner naissance à quelque chose de plus beau et de plus grandiose : «du», déterminant défini contracté.

Mais comme stipulé par la devise des évêques, buy the dip !

Sainte prière du Bitcoin

On ne peut pas dire «la devise de les évêques», ça n’a pas de crisse de bon sens. Encore ici, ça prend du sexe hardcore entre deux déterminants pour en accoucher d’un nouveau : des. À ne pas confondre avec «des» déterminant indéfini. Voir plus haut pour exemple, il y a des limites à vous tenir par la main.

Gêné, mon regard dérape vers une autre sempiternelle affiche qui dit  : « L’intimidation peut mener au suicide. Les mots peuvent tuer. »

encore Une usine comme les autres, parce que c’est celui-là que je veux pousser

«Mener à le suicide», parce qu’on mène à quoiconque. Si quoiconque est le suicide, à le devient au pour mener au suicide. Vous suivez ? Moi non plus, mais c’est ça qui est ça.

Toute monnaie appartient aux banques

Commandement des rémoras

On ne dit pas «appartient à les banques», même en parlant de notre hypothèque.

Déterminants partitifs / Articles partitifs.

Cette sous-section des déterminants indéfinis porte à confusion, comme bien d’autres choses en français. Les déterminants partitifs servent à définir quelque chose qui ne se compte pas vraiment. Je mange du fromage humain, je renifle de la cocaïne, je bois de l’alcool frelaté, je baise des putes, ce sont tous des déterminants partitifs et non des déterminants définis. La quantité de fromage humain mangée n’est pas pesée, la quantité de cocaïne reniflée non plus (quoique, c’est très débattable, au prix que ça se vend le gramme). On ne sait rien du volume d’alcool ingurgité ou du nombre de prostituées. Mais veut-on vraiment savoir ?

Comment peut-on différencier les déterminants partitifs et les déterminants indéfinis contractés ? demanderez-vous. Il faut essayer de les remplacer par une expression de quantité. Je mange trois fromages humains, je renifle trois lignes de cocaïnes, je bois trois bouteilles d’alcool frelaté et je baise trois putes. Ce sont donc des partitifs. S’ils ne se remplacent pas, ce sont des déterminants indéfinis contractés.

Déterminants possessifs / Adjectifs possessifs

Ça c’est facile ! Posséder, c’est bien tout ce qui nous propulse vers l’avant, autant la protection de nos possessions que le potentiel d’en acquérir de nouvelles. On s’accorde avec ça !

Mon bonheur, ma paye et mes loisirs sont plus importants que ton bien-être, ta famille et tes aspirations car son mythe, sa religion et ses dogmes influencent notre subconscient et nos relations donc votre subjectivité et vos croyances ignorent leur misère et leurs malheurs.

Déterminants démonstratifs / Articles démonstratifs

Ça aussi c’est facile. Démontrer, ça aussi on fait ça tout le temps. Non, «ça» n’est pas un déterminant, il s’agit d’un pronom démonstratif, que nous verrons plus bas, si votre lecture s’y rend. Il existe quatre déterminants démonstratifs qui s’accordent plus facilement que ces gens entre eux car ils sont hypnotisés par cet aileron, la pointe de l’iceberg qu’est ce requin chimérique, cette religion occulte.

Déterminants interrogatifs / Adjectifs interrogatifs

Pas plus difficile que les deux ci-haut. Il n’y en a que quatre. Quels sont-ils ? Quelle façon peut nous permettre de ne pas les oublier ? De quel truc faut-il se souvenir ? Quelles vierges doit-on sacrifier pour que le français soit facile ? C’est une interrogation qui ne trouvera jamais réponse.

Déterminants exclamatifs

Ces déterminants servent à s’exclamer. Ils sont utilisés devant le nom sur lequel l’exclamation porte, mais il peut y avoir un écran entre les deux. À faire attention !

Combien j’ai perdu de temps à travailler pour d’autres ! Quelle horreur ai-je pu avoir écrite ? Que de mots utilisés à bon escient !

Déterminants numéraux / Adjectifs numéraux

Les nombres ont toujours été compliqués à écrire, surtout comparés à leur représentation en chiffre arabe. Dans la nouvelle grammaire, tous les termes d’un nombre sont reliés par un trait d’union. Dans l’ancienne, seuls les nombres plus petits que cent sont ainsi reliés. Seuls «cent» et «vingt» peuvent prendre la forme du pluriel, seulement quand ils sont multipliés et qu’ils sont le dernier terme du nombre.

  • 120  : cent-vingt / cent vingt
  • 280  : deux-cent-quatre-vingts / deux cent quatre-vingts
  • 120 082 : cent-vingt-mille-quatre-vingt-deux / cent vingt mille quatre-vingt-deux
  • 300  : trois-cents / trois cents
  • 3333  : trois-mille-trois-cent-trente-trois / trois mille trois cent trente-trois

Cependant, «vingt» et «cent» sont invariables quand ils sont employés de façon ordinale, signifiant vingtième et centième. La page deux-cent d’Une usine comme les autres. Le quatre-vingt de la première avenue.

Mille est invariable, contrairement à millier, millions, milliard et kyurensillard qui sont des noms.

Il vendra son âme neuf mille dollars au dernier pharaon. Des milliards de manifestants seront abattus autour de la kyurensiramide. L’Unième demande de Pô-Seth-Tut sera entendue par tous les millions de personnes sur Terre.

Prédicateur K

En passant, «unième» n’existe pas, sauf dans le Kodex de la langue française.

Déterminants relatifs

Ce déterminant est plutôt rare, surtout utilisé à l’écrit pour indiquer que la proposition qui suit est en relation avec un nom déjà mentionné. Rarement utilisés, il faut quand même en parler.

Ils ont engendré des profits records, lesquels profits ont été stockés dans un coffre-fort. La banque est pleine, laquelle banque stipule qu’elle ne peut prêter aux épargnants pour leur hypothèque.

Noms

Les noms sont les vedettes de nos pensées. Tout a un nom, tout est une étiquette. Dans la langue française, il existe deux sortes de noms.

Noms propres

Les noms propres vont de soi, pour être franc. Toujours invariables et techniquement, il n’y a pas de faute réelle pour les noms propres, à moins de faire référence à quelque chose de précis et d’établi. Montréal c’est Montréal, n’allez pas penser que vous pouvez écrire Mhonré-âl. Pas plus que : «J’ai visité Pas-Riz, Nouille-Orc, Péquin et Cid-Nez. »

Noms communs

Les noms communs se déclinent en trois variations morphologiques (forme du mot) et cinq variations sémantiques (signification du mot). Cette section-ci sera la plus monotone, vous êtes avertis.

Variations morphologiques
nom simplenom complexe
banque, requin, religion portefeuille(anciennement porte-feuille), va-nu-pieds
nom masculinnom féminin
veuf, orphelin, dollarveuve, orpheline, banque
nom singuliernom pluriel
dollar, requin, proiedollars, rémoras, poissons
Variations sémantiques
nom animénom inanimé
travailleur, animal, Bobbanque, finance, arnaque
nom humainnom inhumian
bouche, mère, père, encore Bobgueule, aileron, branchie, voûte
nom concretnom abstrait
voleur, tueur, prostituéefinance, souffrance, aliénation
nom comptablenom non comptable
dette, créance, billetargent, cocaïne, euphorie
nom individuelnom collectif
poisson, banc (pour s’assoir), arbrebanc (de poissons), foule, forêt

Cliquez ici pour la section : Avec ou sans pluriel avec la plupart sans aucun pas et autres accords fucked up quand il est question de nombres ou du néant

Pronoms

Un pronom n’est pas un mot professionnel, c’est plutôt l’inverse. Il s’agit d’un simple remplaçant. Il remplace un nom qui a déjà été énoncé, que ce soit dans la même phrase ou une autre, mais il peut aussi représenter une abstraction ou quelque chose de plus général. Parfois, il peut être impersonnel : il ne représente carrément rien.

Du point de vue linguistique, il y a une distinction entre pronom de reprise et pronom nominal. Le premier remplace effectivement un autre nom, l’autre se suffit à lui-même tout en remplaçant une abstraction ou un concept.

La monnaie de l’Ensemble Potentiel, qui sera le prochain système, est le kyurensi. Il vaudra un montant fixe de biens et services et fluctuera pour que sa valeur intrinsèque demeure la même. Personne ne pourra l’arrêter, pas une seule personne.

Prédicateur K

Ici, «qui» et «il» sont des pronoms de reprise, le premier ayant comme antécédent «Ensemble Potentiel» et l’autre, «monnaie». «Personne» est un pronom nominal (qui signifie l’absence de quelqu’un, pas une personne en particulier), car il n’a pas d’antécédent, mais il n’est pas un nom dans ce cas-ci, contrairement à l’autre à la fin de la citation.

Pronoms personnels

Les pronoms personnels représentent quelqu’un ou quelque chose en tant que tels. Ils peuvent être à la première, deuxième ou troisième personne et singulier ou pluriel. En ce qui concerne les personnes, l’analogie avec les jeux vidéos est très pratique pour expliquer. Les jeux à la première personne sont du point de vue subjectif du joueur (JE). Les jeux à la troisième personne sont vus du dessus, comme si le joueur n’était pas le personnage (IL). À la deuxième personne, tu ne joues pas, c’est quelqu’un d’autre (TU).

Même s’ils vont de soi (les poupons maîtrisent les pronoms personnels à l’oral), nous allons décortiquer ça ici, dans le Kodex de la langue française, en essayant de donner un sens à toutes ces spécificités. Comme par exemple, les pronoms personnels peuvent être conjoints ou disjoints. Dans le premier cas, ils sont placés devant le verbe dans la phrase. Les disjoints sont séparés (par autre chose qu’une simple négation ou un autre pronom) de leur verbe, servent parfois à simplement mettre en évidence et ne sont pas nécessairement repris dans la phrase.

Pronoms personnels conjoints ; fonction Sujet :

Je gagne un kyurensi. Tu me vends un litre de pétrole. Il augmente le prix du pétrole en dollars US. Elle a moins de pouvoir d’achat. Nous changeons la valeur des kyurensi(invariable). Vous ne comprenez pas comment c’est possible ? Ils basent leur valeur numérique sur les devises déjà en circulation. Elles ont déjà une valeur, aussi bien s’en servir.

Prédicateur K

Pour trouver le sujet, la question à poser est : «Qui effectue le verbe ?». Qui gagne un kyurensi ? «Je». Qui vend un litre de pétrole ? «Tu». Qui augmente le prix ? «Il». Qui a moins de pouvoir d’achat ? «Elle». Qui change la valeur des kyurensi ? «Nous». Qui ne comprends pas comment ça marche ? «Vous». Qui base leur valeur ? «Ils». Qui a déjà une valeur ? «Elles».

Pronoms personnels conjoints ; fonction Complément direct :

Je me lève pour t’aider à le soigner. En ce qui concerne le kyurensi, cette éthique permet d’en émettre de nouveaux à partir de rien et de les distribuer. Ainsi, ça permet à l’Ensemble Potentiel de nous encourager à vous soigner.

Prédicateur K

Pour trouver le complément direct, il faut poser la question, après le verbe : «verbe qui ou quoi ?». Lève qui ? «Me». Aider qui ? «Te». Soigner qui ? «Le». Émettre quoi ? «En», mais aussi «de nouveaux». Distribuer quoi ? «Les». Encourager qui ? «Nous». Soigner qui ? «Vous».

Pronoms personnels conjoints ; fonction autres compléments

Tu me vends un item utile. Je te donne des kyurensi contre ton item selon la valeur que lui donne le marché. Si le marché se corrompt et manipule les prix, le kyurensi y palliera en changeant de valeur. Nous nous donnerons les moyens de leur faire payer les horreurs qu’ils se sont payées. Vous vous lancerez des fleurs ensuite.

Prédicateur K

Pour découvrir le complément indirect ou de phrase, il faut, respectivement, poser les questions «verbe à qui, à quoi, de qui, de quoi ? etc.» ou «verbe comment, où, pourquoi ? etc.» Tu vends à qui ? «Me(moi)». Je donne à qui ? «Te(toi)». Le kyurensi palliera à quoi ? «Y». Nous donnerons à qui ? «Nous». Faire payer à qui ? «Leur». Ils ont payé à qui ? «Se». Vous lancerez des fleurs à qui ? «Vous».

Il existe aussi la notion de pronoms réfléchis, réciproques, passifs et sans fonction logique qui servent à la construction de verbes pronominaux.

Le pronom réfléchi est celui qui reflète le sujet qui agit sur lui-même. «Je me paye un esclave», le pronom réfléchi «me» a comme antécédent «Je». On peut ajouter un «moi-même» et ça fonctionne : «Je me paye moi-même un esclave.»

Le réciproque est celui qui, avec sujets pluriels, indique que les sujets agissent l’un sur l’autre. «Ils se sont battus», «se» est réciproque. On peut y ajouter un «l’un l’autre» quand c’est réfléchi : «Ils se sont battus l’un l’autre.»

Le passif est celui qui indique que le sujet subit l’action sans l’exercer. «Ces merdes se vendent bien.» Aucune merde ne se vend seule, ça prend des vendeurs, du marketing et des mensonges.

Celui sans fonction logique est utilisé quand le verbe est essentiellement pronominal et parfois avec ceux qui le sont occasionnellement. «Il s’est absenté», le «se» est sans fonction logique car s’absenter est essentiellement pronominal. De plus, le pronom ne pourrait pas être complément du verbe (direct ou indirect), ce qui n’est pas le cas pour les réfléchis et les réciproques.

Pronoms personnels disjoints :

Moi, j’aime la géninomie. Toi, tu ne connais pas ça encore. Lui aussi ne connait pas ça. Elle et lui, ils ne peuvent croire que c’est possible. Lui-même ne peut y croire. Elle qui souffre de ce système peut à peine se l’imaginer. C’est lui qui rend ce monde pire. Nous, nous savons que penser à soi-même est naturel. Eux, ils croient que c’est nécessaire, même favorable. Eux seuls, ils diraient que c’est même bénéfique. Vous, qu’en dites-vous ? Cela va de soi, non ?

Prédicateur K

Ici, beaucoup de pronoms disjoints ne servent qu’à mettre en emphase une partie de la phrase. Ceux-ci sont explétifs(ils ne sont pas essentiels au sens de la phrase et peuvent être effacés). Ils sont surtout utilisés de façon stylistique, pas sémantique. Les autres, puisqu’ils ne sont pas repris dans la phrase par un autre pronom, sont essentiels à la phrase. Dans le cas de «soi-même» et «soi», ils sont considérés disjoints car leur antécédent est le sujet réfléchi. «Lui-même», même s’il est considéré comme une locution (pronom+adverbe), le pronom en lui-même est considéré disjoint à cause du «même».

Pronoms «en» et «y»

Ces petits mots qui semblent inoffensifs ne le sont pas. «En», en plus d’être une préposition, peut être pronom, quand il remplace un nom, évidemment. Il aura une fonction, contrairement à la préposition.

«Y» est un remplaçant pratique qui peut avoir comme antécédent à peu près n’importe quoi. Il remplace essentiellement des compléments divers et il est toujours pronom.

Dans une proposition impérative, «en» et «y» se placent après le verbe et s’y relie avec un trait d’union. Pour des raisons d’euphonie (le son), on ajoute un «s» si nécessaire. S’il y a d’autres pronoms, «en ou y» seront placés à la fin, avec trait d’union ou apostrophe s’il y a élision (effacement de lettre). Dans les phrases négatives, ils sont placés avant le verbe à l’impératif et ne nécessitent pas de trait d’union, cependant s’il y a un autre pronom, «en» et «y» seront en dernier.

J’aime ce monde et en apprécie les gens. Certains sont des prédateurs économiques : méfiez-vous-en. Si un d’eux vous approche, ne vous y fiez pas. Les gens ? J’en suis fier, il n’y aurait rien sans eux, mais ne leur en parlez pas. Par contre, leur mentalité prédatrice peut poser problème ; n’y succombez pas. Leurs mots peuvent induire en erreur : réfléchissez-y bien. Est-ce que vous vous fieriez à un requin ? Non, vous ne vous y fieriez pas, parce que le squale tourne autour de notre subconscient collectif et y croque sa part. Vous aimez les merdes vendues par le marché ? Achetez-en davantage ! Toi, aimes-tu ça ? Achètes-en alors ! Si tu veux tes merdes, vas-y avant qu’il n’en reste plus. Quand vous aurez vos merdes, faites-nous-en parvenir une parcelle. Toi, prépare-nous-en une avec des patates. Cette recette de merde aux patates est parfaite, fiez-vous-y quand vous cuisinerez. Oh ! Cette gibelotte est très savoureuse, versez-m’en un peu plus. Finalement, je n’aime pas les patates alors la prochaine fois, faites-m’y penser. N’en cuisinez plus jamais ! N’y pensez surtout pas !

Prédicateur K qui n’aime pas les patates

Pronom «soi»

Le pronom réfléchi «soi», quand il renvoie à un sujet indéterminé sous forme de pronom indéfini, s’emploie seul ou avec même(pour insister). Si l’antécédant est un sujet déterminé, il faut plutôt utiliser «lui, elle ou eux». Ah oui ! «Soi-disant», locution invariable, peut être utilisé pour des personnes ou des choses. Vous allez voir, ça va de soi :

On ne peut avoir honte de soi si on suit l’aileron du requin. Dans un aquarium social où rôde une telle chimère, c’est chacun pour soi. Quand on imite le squale, on n’est plus soi-même. Ces rémoras ont trop confiance en eux. Pas un est critique envers lui-même. Ces soi-disant créateurs de richesse en sont les pires prédateurs. Leur soi-disant créativité devrait-elle être récompensée par la souffrance de peuples entiers ?

Prédicateur K

Pronoms possessifs

Les pronoms possessifs indiquent la possession, certes, mais dans le sens large du mot. Ils sont toujours complexes (minimum 2 mots) et peuvent même être utilisés avec un déterminant numéral.

J’ai mon identité géninomique, la mienne est différente de la tienne et de la sienne. Sur la chaîne de blocs géninomique, tu peux voir l’apport de quiconque ; le mien, le tien et le sien. Les kyurensi sont enregistrés dessus ; les miens, les tiens et les leurs. Même chose pour les transactions ; les douze miennes, les deux-cents tiennes et les kyurensi siennes. L’administration des pays s’en verra améliorée ; le nôtre et le vôtre. Les enfants pourront enfin hériter d’un monde juste ; les nôtres et les vôtres.

Prédicateur K

La mienne, la tienne et la sienne ont comme antécédent «identité géninomique». Le mien, le tien et le sien ont comme antécédent «apport». Les miens, les tiens et les leurs ont comme antécédent «les kyurensi». Les miennes, les tiennes et les siennes ont comme antécédent «les transactions». Le nôtre et le vôtre ont comme antécédent «pays». Les nôtres et les vôtres ont comme antécédent «enfants»

Pronoms démonstratifs

Les pronoms démonstratifs démontrent quelque chose, comme s’ils le pointaient du doigt. Ils ressemblent aux déterminants démonstratifs, mais ils restent des pronoms : ils remplacent un nom.

Celui qui veut changer le monde ouvre son cœur à celle qui sait en prendre soin. Ceux qui veulent le dominer font du mal à celles qui en prennent soin. La géninomie contre l’économie ; celle-là génère sa richesse moralement, celle-ci le fait par la dette. Ceci fait en sorte que tout le monde s’appauvrit et cela pourrait changer la donne. Ça ferait changement, se peut-il que ce soit possible ?

Prédicateur K

Ici, «celui», «celle», «ceux» et «celles» n’ont pas de référent car ils parlent de gens en général, mais l’antécédent pourrait être plus précis.

«Ça» et «ce» n’ont pas d’antécédent clair. «Ça» fait référence à tout le texte qui précède. «Ce», pour sa part, fait référence à «ça».

Règle du ceci/celui-ci et celui-là/cela

Il y a une nuance entre «ceci» et «cela», il faut faire très attention, surtout quand chacun rapporte à deux éléments différents d’une autre phrase.

Ceci = on parle de la chose la plus près dans le texte.

Cela = on parle de la chose la plus loin dans le texte.

Donc, dans la citation du Prédicateur K, «celle-là» fait référence à la géninomie(plus loin), «celle-ci» à l’économie(plus près). «Ceci» se réfère à tout ce qui concerne l’économie(plus près), et «cela» à tout ce qui touche la géninomie(plus loin).

Pronoms relatifs

Le pronom relatif sert habituellement à débuter une proposition subordonnée(ou enchâssée) relative. Voir ce fascicule pour plus d’informations sur les crisses de pauvres subordonnées enchâssées.

Qui aime ses enfants, lesquels sont plus importants que tout, change le monde. Que ce soit avec des petits gestes ou des révolutions, dont les résultats sont bénéfiques pour la majorité, quiconque s’inquiète de l’avenir, lequel est plutôt glauque tant que le requin gouverne, doit agir. La peur à laquelle tous succombent doit être transcendée, là l’âme fleurit. C’est ce à quoi tous devraient œuvrer.

Prédicateur K

Ici, «qui» fait référence à n’importe qui qui aime ses enfants. «Lesquels» a comme antécédent «ses enfants». «Que» reprend toute la phrase précédente. «Dont», des petits gestes ou des révolutions. «quiconque», ceux qui s’inquiètent. «Lequel», l’avenir glauque. «Laquelle», la peur. «Où», là. «Quoi» a comme antécédent «ce», qui représente le complément indirect du verbe et par conséquent «changer le monde».

Pronoms indéfinis

Les pronoms indéfinis sont, comme le dit leur nom, pas définis. Cette bagatelle de mots représente une quantité non chiffrée, imprécise ou carrément une absence de quantité de choses.

Aucun système n’a fonctionné sans argent. Chez les humains, tous vécurent sous l’ombre de l’aileron du squale. Peu en ont profité et plusieurs en ont souffert. Rien ne prouve que la transition n’est pas possible. Personne n’a jamais essayé même si beaucoup en rêvent. Chacun pourrait exister sans entraves, tant seraient mieux traités, certains seraient enfin punis, nul serait laissé derrière. C’est pourquoi autre chose doit être essayé, pour qu’autrui ne soit plus vu comme dangereux.

Prédicateur K

Pour l’accord avec la plupart de ces mots plus étranges qu’ils n’y paraissent, visitez cette page à propos des pluriels fucked-up.

Pronoms interrogatifs

Ces pronoms servent à introduire une question directe ou indirecte. Ils ressemblent à s’y méprendre à des pronoms relatifs.

Qui fondera la géninomie ? Que fera le domaine financier pour contrer l’initiative ? Laquelle gagnera entre les deux ? Je me demande ce qui causera des bouleversements. Je m’interroge à savoir ce que les rémoras tenteront. Combien vaudra le kyurensi ? Devrait-il hériter d’une valeur pondérée entre diverses devises et ressources, ce dont nous avons besoin ?

Prédicateur K

Pronoms numéraux

Les pronoms numéraux sont des chiffres qui remplacent des noms, des entités, des choses.

Si l’émission de kyurensi cause de l’inflation, cette dernière influencera les deux monnaies. Deux compétitionnent, mais une peut changer de valeur sans impliquer la mise sous verrous d’une somme gargantuesque de richesse. L’une ne fonctionne pas avec les mêmes règles caduques que l’autre. Si cent humains ont le choix, au moins quatre-vingt-sept choisiront la géninomie. Treize le regretteront.

Prédicateur K

Adjectifs

Les adjectifs sont des mots qui servent à exprimer une qualité d’un nom. Ils peuvent être qualifiants ou classifiants.

Adjectifs qualifiants / qualificatifs / qualificateurs

Les adjectifs qualifiants servent à qualifier et on peut y ajouter un adverbe d’intensité. Les adjectifs ont comme fonction l’épithète, ce qui permet également ce qu’on appelle «l’épithète détachée» quand il est séparé de son nom par une virgule.

Le requin est (très) gros. Il est (peu) imaginaire. (Très) Hypnotisant, il conditionne l’esprit humain. Il impose une chasse (plutôt) irrationnelle au capital.

Documentaire sur le requin

Les superlatifs

Le superlatif relatif exprime une comparaison entre un objet et son ensemble. Il s’accorde avec le nom. Le superlatif absolu, pour sa part, compare l’objet à son absolu, à son concept même, avec des mots comme «très, beaucoup, extrêmement, bien, fort, etc.», avec un préfixe cool ou un suffixe en issime.

Kyurensi est le plus puissant dieu, le plus cruel démon. Le squale pharaon est extrêmement holistique et pourtant très ignoré. L’hypermédiaire est extramoderne et ultraréel. Son richissime effet direct et indirect sur le tissu social est pire qu’une bouse de dinosaure dans une couche jetable.

Documentaire sur le requin

Emplois particuliers

A) L’usage d’adjectif dans une subordonnée qui exprime une comparaison peut causer des mots de tête :

Une saine marge de profit, ainsi que des coupures dans la qualité du produit et les conditions de travail, est essentielle pour assurer la croissance compétitive. Les rémoras ont érigé une religion tout comme un système agressivement cohérents.

Documentaire sur le requin

Dans la première phrase, le verbe s’accorde seulement avec la saine marge de profit parce que l’autre élément est entre virgules ; c’est une subordonnée relative explicative, elle peut s’effacer. Dans l’autre phrase, la relative est complétive, essentielle à la phrase. Et en plus, selon le sens, clairement la religion et le système sont tous les deux agressivement cohérents.

B) L’usage d’adjectif avec une coordination où deux éléments singuliers peuvent prendre la marque du pluriel est possible, mais tout dépend du sens :

Lundi matin, les gouvernements fédéral et provincial(s’il n’y a qu’une province dans l’accord) sont venus chez moi pour me serrer l’aileron. Mais comme j’étais parti, les parties patronale et syndicale ont dit : «Puisque c’est comme ça, nous deviendrons requin.» Mardi matin, les populations pauvres et misérables(il y a plusieurs populations pauvres et plusieurs tout aussi misérables) se sentent comme des instruments.

Ritournelle de maternelle

C) L’usage d’adjectifs reliés par ni ou par ou impose un accord basé sur la sémantique(le sens) :

Le squale ou l’épaulard sera victorieux(un seul, singulier). Les rémoras ou leurs agents sont compétents(même séparés, ils sont plusieurs à être compétents) pour nuire à l’émancipation humaine. Ni le rémora ni son agent ne sont conscients(l’énoncé concerne les deux séparément) de leur fanatisme.

Documentaire sur le requin

D) «Avoir l’air» a l’air simple, mais ne l’est pas. Si la locution signifie «sembler, paraitre, etc.», l’adjectif s’accorde. Si «l’air» représente l’apparence en tant que telle de la chose décrite, l’adjectif demeure invariable.

Ces vulgarisations ont l’air(semblent) simplistes et même erronées. Vous, madame, avez l’air(paraissez) particulièrement dérangée. Vous avez l’air fou(c’est l’air qui est fou) des aliénés, comme toutes ces veuves qui ont un air maussade et inquiet (c’est l’air qui est maussade et inquiet).

Con Plémand

E) L’adjectif précédé par «des plus, des moins, des mieux…» s’accorde toujours au pluriel, même s’il n’y a qu’un objet visé, parce que l’adjectif qualifie les «des…», pas l’objet. L’adjectif reste invariable quand il vise un pronom neutre, un verbe à l’infinitif ou une proposition.

Cette chimère est une des plus insidieuses. C’est une idée des moins bénéfiques et des mieux implantées. Pour les poissons, s’en émanciper est des plus difficile, pourtant s’en inspirer pour se croquer leur est des plus pénible.

Documentaire sur le requin

Adjectifs classifiant

Les adjectifs classifiants ressemblent à s’y méprendre aux qualifiants, mais ceux-là ne peuvent être modifiés par un adverbe, à moins d’être très excentrique.

Le requin vit dans les liquidités très financières(ça ne se fait pas, sauf dans le kodex) et neurologiques. Il s’est imprégné dans les institutions bancaires, gouvernementales et militaires, entre autres.

Suite du documentaire

Ici, on ne pourrait pas dire que les liquidités sont très financières (quoique ça serait parfait pour définir le squale) ou très neurologiques. C’est comme les institutions ne peuvent être peu bancaires, très gouvernementales ou extrêmement militaires.

Adjectifs ordinaux

Les adjectifs ordinaux sont ceux qui se rapportent aux nombres. En eux-mêmes, les nombres sont des déterminants numéraux, mais il reste quelques adjectifs ordinaux qui ne pourraient se retrouver dans les déterminants.

Le profit est le premier atout du requin. Le deuxième est la dette. Le troisième est l’intérêt. Et ainsi de suite jusqu’au kyurensième atout : son influence inconsciente.

Voix off du documentaire sur le squale doré

Ici, «premier» est un adjectif qui est épithète de «atout». Dans les deux autres phrases, «deuxième» et «troisième» sont aussi épithètes de «atout» qui a été mis en ellipse(omis) pour ne pas répéter inutilement.

Adjectifs participes

Beaucoup de verbes au participe présent ou passé peuvent servir d’adjectif, qui remplissent les mêmes fonctions que les qualifiants.

Les patrons exigent des travaux exigeants. Les employés fatigués se fatiguent au travail. Irrités, ils s’irritent la peau dans la microbille de verre. Coiffés comme des vagabonds, ils se coiffent de casque de sécurité. Ces employés travaillants travaillent à la sueur de leur front.

Noune, directeur d’usine de microbille

Pour savoir s’il s’agit d’un adjectif participe ou d’un simple participe, il faut essayer de changer son genre pour voir si ça fonctionne toujours. Nous pourrions avoir des tâches exigeantes, des employées fatiguées, irritées et coiffées. Les employées pourraient être travaillantes.

Certains adjectifs participes changent d’orthographe entre sa forme adjectivale et sa forme participe présent comme différant et différent.

Vérifiez dans un dictionnaire, mais petits poissons.

Adjectifs de couleur

Les adjectifs de couleur ont leur propre section car leur accord n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. S’il s’agit d’une couleur seule, et non pas un nom de chose qui définit une couleur, l’accord se fait en genre et en nombre avec le nom qualifié. Des requins blancs. Des nageoires grises. Des yeux noirs. Une coiffe dorée.

Si la couleur est le nom d’un objet, ou une construction complexe, la couleur ne s’accorde pas. Des liquidités vert foncé. Des fluides rouge sang. Des pièces argent et or.

Petit conseil du Kodex de la langue française : vérifiez toujours dans un dictionnaire.

Verbes

Les verbes sont les motherfuckers de la langue française. Jamais pareils, ils varient en genre, en personne et en nombre selon leur sujet et le sens de la phrase.

Pour les règles d’accord, visitez cette page à propos des verbes qui s’accordent comme des bitches.

Verbes transitifs directs

Les verbes transitifs directs se construisent avec un complément direct. Ils peuvent le faire sans, mais il est comme toujours plus ou moins implicite. Quand c’est le cas, le verbe est considéré intransitif, mais garde la même définition, contrairement à certains verbes qui changent de signification selon leur usage transitif direct, indirect ou intransitif.

J’écris. J’écris mon testament. Je mange. Je mange une part de ce pain que j’ai divisé également entre chaque personne. Je lis. Je lis les folies que j’écris.

Kioukwa

Kioukwa (Qui ou quoi ?) est la question qu’on pose après le verbe transitif pour trouver le complément d’objet direct. J’écris kioukwa ? J’écris mon testament. Et même quand la phrase est juste «J’écris», le sujet écrit nécessairement quelque chose, donc le COD est simplement non énoncé, mais dans ce cas le verbe est quand même considéré intransitif.

Verbes transitifs indirects

Les verbes transitifs indirects sont semblables aux transitifs directs, mais la construction de leur complément nécessite une préposition, ce qui implique un complément indirect ou de phrase.

Je vais à l’Atlantide et vous doutez de cette affirmation. Je pense à mettre sur pied un projet plus ambitieux que les pyramides. Je pense donc je suis.

Kioukwa

Comme les transitifs, le complément des intransitifs, même s’il n’y en a pas, est sous-entendu. «Je vais» ne pourrait pas être écrit seul, comme «vous doutez». Je vais nécessairement quelque part et vous doutez de quelque chose. Même chose avec «je pense», hormis peut-être dans ce dernier dicton de ce fameux Descartes, joueur de pétanque onirique(référence à Une usine comme les autres).

Verbes intransitifs

Les verbes intransitifs se construisent sans complément. Je dors, j’éternue ; je ne peux pas dormir quoi ou éternuer à qui. Sinon, plusieurs verbes qui se construisent transitivement directement ou indirectement peuvent également être intransitifs selon la phrase.

Verbes impersonnels

Les verbes impersonnels ne concernent pas les personnes. Ils se construisent plus souvent qu’autrement à la troisième personne du singulier. Il pleut, il neige, il faut…

Verbes attributifs

Les verbes attributifs, ou d’état, ou anciennement passifs, sont des verbes qui montrent un attribut de ce qu’ils désignent. Ici la distinction qui peut aider à déterminer si un verbe est attributif est qu’il DOIT ABSOLUMENT être construit avec son attribut. Par exemple, «vivre» n’est pas attributif(mais peut l’être occasionnellement, comme stipulé plus bas), il est actif. «Je vis» est grammaticalement correct. «Je suis», «je demeure», «je semble» ont besoin de leur attribut, quoique…

Ceci étant dit, le Kodex de la langue française tient d’ailleurs à remettre en question cette notion de verbe passif. Le fait que le verbe «être» soit considéré passif joue dans le subconscient humain. Si «être» est passif, ça implique qu’on ne peut changer qu’avec une intervention de l’environnement, ce qui est ultrafaux. «Être» est le plus actif des verbes et quiconque peut intervenir sur sa propre psyché. C’est pourquoi nous privilégierons ici l’attribution «attributif» aux verbes dits passifs. N’ayez pas peur de changer, ça reste «être». Ne soyez pas, ne demeurez pas, ne semblez pas, existez-vous et désexistez-vous.

Verbes essentiellement attributifs

Ces verbes sont TOUJOURS attributifs. Être, paraitre, sembler, rester, demeurer, mourir, etc.

Je suis fou. Ça parait étrange qu’un fou se traite de fou, il semblerait que ce soit incohérent. Ça reste normal d’être incohérent pour déboulonner ce qui est cohérent pour tout un chacun.

Fou

Verbes occasionnellement attributifs

Ces verbes sont habituellement transitifs, mais peuvent servir métaphoriquement comme verbes attributifs.

Il vit heureux car il meurt tous les jours. Il sort grandi de ce meurtre métaphorique, il tombe libre et tourne lumineux. Face souriante, il arrive pile où qu’il aille car celui qui vit sans requin passe pour fou.

Fou

Verbes pronominaux

Verbes gérondifs

What the fuck is «gérondif» ? demanderez-vous. C’est un mot qui a comme racine latine gerundivus qui exprime l’exécution de quelque chose. Pour rester sur le plancher des vaches, ce terme désigne les verbes au participe présent précédés de la préposition «en».

En écrivant mes mots, je guéris mes maux. En pensant à mon subconscient, je dissèque celui de la collectivité. En me masturbant, je me fais plaisir. En lisant mes conneries, je ris comme un gamin.

Fou

Auxiliaires de conjugaison

Les auxiliaires de conjugaison servent à, roulement de tambour, conjuguer les verbes dans les temps composés. La plupart utilisent les verbes «avoir» et «être» comme auxiliaire pour les verbes composés (passé composé, plus-que-parfait, etc.), mais d’autres verbes, comme aller ou venir, peuvent être aussi utilisés pour construire les temps dits «périphrastiques»(futur proche, passé proche, etc.).

Je viens de penser que j’ai autre chose à faire que recréer le monde. Je suis père de famille et j’allais oublier de nettoyer la salle de bain.

Fou

Auxiliaires de modalité

Ces auxiliaires sont utilisés avec des verbes à l’infinitif pour modaliser le discours. Qu’est-ce que ça veut dire de modaliser le discours ? C’est simplement d’exprimer d’une autre façon quelque chose, impliquant la volonté, l’obligation, la probabilité, la non-réalisation, etc. Go pour l’exemple :

Tu veux changer(volonté) ou tu changerais ? Tu dois choisir(obligation) ou tu choisirais de transcender tes défauts ? Tu pourrais(possibilité) évoluer ou tu évoluerais ? J’ai failli choquer(non-réalisation) ceux qui croient qu’ils sont the shit ou je choquerais ceux qui croient qu’ils sont the shit ?

Fou

Certes, il y a une différence subtile de sens entre le conditionnel et ces verbes utilisés avec auxiliaires de modalité, d’où leur existence.

Et là, si vous pensiez que les verbes étaient difficiles, attendez ! Suivez ce lien pour apprendre à les conjuguer, maintenant que nous les avons juste identifiés, MWAHAHAHAHA ! ! !

Section des mots TOUJOURS invariables

Prépositions

La préposition sert à lier des mots et elle est toujours placée avant ce qu’elle introduit. Malgré son nom, elle n’introduit pas de propositions. Le seul lien étymologique entre les deux mots est le verbe «placer» en latin. Placer devant, placer avant, faites-en ce que vous voulez, mais jamais vous ne pourrez l’enlever. Les prépositions peuvent être simples ou composées en locutions prépositives qui n’ont aucune fonction dans la phrase. Certaines n’ont pas même de rapport, elles sont considérées vides.

À(manière) naviguer durant(temps) des millénaires dans(lieu) les liquidités de nos pensées, nous avons oublié pendant(temps) tout ce temps le but du voyage. En dépit(opposition) de nos aptitudes, après(temps) déluges et cataclysmes, à force de(cause) nous faire croquer par(agent) des requins singuliers et pluriel, nous croyons qu’avoir davantage doit être à l’insu de(opposition) l’autre. Le seul but est de(vide) faire des profits. Il n’y a de chiffres qu’autour de(lieu) nos idées pour(but) les encoder. Parallèlement à(lieu) cette notion existe son inverse : l’unité. Rien au delà de(ordre) tout, et l’économie représente tout au détriment de(opposition) tout. Faute d’(opposition)alternatives, qui souhaite un bœuf vole un œuf. Ce n’est pas en(manière) volant que nous atteindrons le rivage de l’Ensemble Potentiel : le but du voyage. Sous prétexte(cause) que c’est grâce au(cause) passé que nous nous sommes perdus au milieu de(lieu) la mer, nous nous écartons au-delà de(ordre) la carte morale et au lieu de(opposition) remettre en question nos mécaniques de navigation, nous mettons le feu pour inciter les rats, à l’exception des(opposition) plus fortunés, à sauter hors de(endroit) l’embarcation dans(endroit) la gueule du squale.

L’imputrescible placeur de valeur

Conjonctions de subordination

Les conjonctions de subordination lient des phrases enchâssées à leur enchâssante ou autre enchâssée. Elles peuvent avoir plusieurs sens, mais n’ont aucune fonction, et ne peuvent pas être retirées de la phrase. Comme nous verrons dans cet exemple :

Enchâssants et enchâssés barbotent dans les liquidités (explication)qu’ils ont inventées (simultanéité)alors qu’il y rôde un squale chimérique. (antériorité)Avant qu’il ne les mange, les barbottes devront devenir mammifères. (postériorité)Quand elles marcheront debout, elles pourront affronter leurs démons à tête de requin (cause)comme c’est l’ère du poisson. Barbottes contre barbottes (cause)parce qu‘elles ont peur de la même chose. (but)Afin que leurs héritières héritent, (justification)étant donné qu‘elles les aiment, elles devront glorifier leur apostasie de cette religion, (concession)même si c’est difficile. Ah, oui ! (simultanéité)pendant que les barbottes font tourner le moulin, les rémoras reniflent la farine (cause)sous prétexte que les moulins sont à eux. (simultanéité)Lorsqu’une infrastructure communautaire appartient aux rémoras, les problèmes ne se règlent pas (antériorité)jusqu’à ce qu’assez de profit ait été engrangé. (justification)Puisqu’il n’existe pas une telle notion, les moulins tournent (conséquence)au point qu’on jette la farine (opposition)alors que les barbottes pourraient se reposer. (concession)Bien que les rémoras possèdent des kyurensillards de tonnes de farine, ils en veulent toujours davantage.

Bob la barbotte

Conjonctions de coordination

Ces mots servent à marier, ou coordonner selon le lexique usuel, des mots ou des phrases indépendantes. Oui, c’est ici «Où et dont car ni or». Contents ?

Il existe d’autres coordonnants simples ou composés et tout un chacun donne un sens au mariage tout en n’exerçant aucune fonction. Des mariés sans emploi, beau party !

L’être humain est paresseux (union)et c’est tant mieux. Il faut diminuer au maximum le labeur humain, (opposition)mais pas sa civilité (négation)ni sa paix. Vingt pour cent des gens comptent de l’imagination (conséquence)donc on manque de contributeurs. Rien ne se répare, tout se jette (addition de soustraction)et se remplace, (opposition)toutefois nous souffrons de la pollution. Plus aucune institution ne remplit son réel mandat (opposition)pourtant elles doivent connaître leur mission : régler les problèmes (conséquence)donc ne pas les entretenir. Nous continuons de nous noyer (cause)car nous ne voulons pas décevoir papa (union)et maman, (addition d’opposition)mais aussi il est plus facile de retenir son souffle que de nager tous vers le haut. (opposition)Cependant, les poissons sont destinés à s’épauler. Le banc deviendra meute (conséquence)de sorte que le poisson deviendra épaulard. Le pêcheur sachant pêcher (conclusion)enfin pêchera le requin du péché.

Coordinand sachant coordonner

Adverbes

Les adverbes sont des modificateurs de verbe, d’adjectif, de nom ou d’un autre adverbe. Il existe des adverbes de manière, de degré, de négation de lieu, de temps et de relation logique.

Le seul adverbe invariable est «tout». Il peut prendre la forme du féminin devant un nom féminin dont la première lettre est une consonne ou un «h» aspiré.

(quantité)Toute hache (négation)non enterrée peut (temps)parfois te revenir (manière)en pleine joue, (lieu)à gauche comme (lieu)à droite. (temps)Auparavant, l’argent était l’intermédiaire. (temps)Aujourd’hui, il est devenu l’hypermédiaire. (manière)Précisément une mer imperméable d’hypermédiaire qui a (temps)toujours été (manière)à peu près le bâton dans la roue de la civilisation. L’humain, (relation logique)pourtant brillant d’ingéniosité, est (manière)bien devenu l’architecte de sa désolation. Dans cette économie pyramidale (degré)beaucoup plus chimérique que les souffrances qu’elle cause (manière)à volonté (lieu)dehors, la canne à pêche (négation)n’est plus suffisante pour pêcher le squale de (temps)naguère et de (temps)jadis. (temps)Bientôt, il faudra (manière)certainement le déconstruire, (degré)peut-être (manière)puérilement ou (manière)naïvement, en huit devises (manière)imparfaitement (degré)plus parfaites que la main invisible du squale, ce même aileron qui projette une ombre (degré)tellement néfaste sur les poissons (manière)d’accord avec un contrat social (temps)dorénavant expiré. (relation logique)Premièrement, un pacte devra être fondé (lieu)quelque part et le meilleur endroit est (temps)d’abord en soi-même. (fonction logique)Deuxièmement, le Pacte d’Orion devra être gravé (relation logique)aussi dans la géninomie.

Poisson avec une hache dans une mer d’hypermédiaire

Interjections

Ces mots ou locutions servent à donner de l’attitude au locuteur. Cette attitude du locuteur peut être traduite par des noms (même un prénom pour apostropher), des verbes, des adverbes ou des adjectifs qui peuvent perdre leur sens et leurs caractéristiques habituels. Finalement, les onomatopées(sons retranscrits) entrent aussi dans la classe des interjections. L’utilisation des interjections est le seul moment où c’est correct de mettre un point d’exclamation au milieu de la phrase sans imposer de majuscule au mot d’après, puisque ce n’est pas une autre phrase.

Tabarnak ! Je suis fâché ! Pardon Jésus, Marie, Joseph ! il ne faudrait pas critiquer le profit, la dette et l’intérêt. Chut ! consomme et ta gueule ! Tiens, tiens ! les apôtres du statu quo sont par hasard des gens qui ont grandi dans, attention ! l’aquarium du requin. Flûte ! ils ne peuvent s’imaginer une alternative, comme si l’économie trônait sur le même piédestal que la nature. Soit ! Que le requin mange le requin, chomp chomp chomp !

Chomp-Chomp le poisson qui voulait devenir requin

Les présentatifs

Les présentatifs, ou introducteurs, sont une classe un peu à part. Il s’agit de mots qui servent à présenter ou introduire le reste de la phrase. Ils s’utilisent invariablement et ne sont pas considérés comme des propositions. Voici un exemple pour illustrer le concept :

Qui ici-bas est conscient de ta présence, ô Kyurensi ? Concernant ton existence archétypale, suis-je le seul à en être conscient ? Voici l’épaulard qui te mangera. C’est moi qui te digèrerai. C’est mon monde que je sauverai. Il y a quelqu’un qui te volera ta brillance. Voilà ta fin qui sonne par les trompettes de l’Apocalypse. Est-ce que tu as peur de ta fin et de ma faim ? Quant à moi, je ne laisserai aucune miette, quitte à engraisser. Tant qu’à avoir appris à croquer à qui mieux mieux, aussi bien croquer le croqueur primordial. Dire que j’ai réussi à déconstruire ce monstre ! Pour ce qui est de ma santé mentale, elle va très bien merci. Le fait de comprendre un subconscient permet la compréhension de l’autre. Le fait que les deux soient des miroirs l’un de l’autre rend la tâche plus facile. À mort le squale chimérique singulier comme pluriel ! Que tout le monde s’attèle à la tâche ! Et si nous mangions du requin ? Vive l’émancipation des mammifères !

Chomp-Chomp l’épaulard

Les groupes de mots

Vous pensiez que c’était fini ? Non ! Les mots, comme les humains, doivent être jugés en groupe aussi. Pour déterminer quelle classe de groupe on juge, il faut d’abord mettre le doigt sur le noyau : le mot le plus important du groupe, qui en détermine le sens. Et oui, il peut y avoir des groupes dans les groupes, des groupes à un seul mot, mais ce sera pour une autre chronique où sera traitée l’analyse de phrase. C’est avec les groupes qu’on pourra déterminer les fonctions grammaticales.

Il existe sept classes de groupes de mots :

Groupe nominal

Le groupe nominal (GN ou géhenne) a comme noyau le nom. Il peut commencer ou non par un déterminant (ça a l’air niaiseux de dire ça, mais avec les groupes prépositionnels, ça peut porter à confusion). Il peut avoir des compléments(mots ou groupe de mots) et être remplacé par un pronom.

[Ce livre] est [un échec mondial], avec [un kyurensillard [d’exemplaires brûlés]]. [Le secret [des auteurs heureux]] est d’écrire avec authenticité. [Un écrivain sachant écrire] sait écrire sans [ses mots]. [La lumière qu’il jette sur [ses démons]] les bannit dans [le domaine [des archétypes]]. [Un groupe [de défauts définis]] dans [un ensemble chimérique] est plus facile à apostropher qu’[une nature humaine arbitraire]. [Une chimère archétypée] vaut mieux que deux tu brûleras dans [la géhenne].

Poisson calciné

Groupe adjectival

Le groupe adjectival (GAdjet) a comme noyau l’adjectif. Oui, les noms de groupes c’est niaiseux comme ça. La difficulté est toujours de savoir quel est le noyau véritable, et quels groupes s’imbriquent dans lesquels. Pour en revenir au GAdjet, il peut y avoir un adverbe à gauche, mais rarement à droite. Par contre, à la droite peuvent s’étaler des Cons Plémand. Le GAdjet peut être remplacé par un adjectif. Finalement, les adjectifs classifiants n’ont pas de complément.

La chimère [totalement décryptée] est [facile à reconnaître]. Elle est [très putréfiée à choir ainsi sous le soleil [calcinant]]. Cette décomposition est [nécessaire tout plein].

Poisson putréfié

Groupe verbal

Le groupe verbal a comme noyau un verbe conjugué à un mode personnel (pas infinitif ou participe présent ; pour les participes passés seuls, ils sont traités comme des GAdjets) et peut avoir des expansions comme des compléments, des attributs ou des modificateurs. Plate comme ça. L’erreur à ne pas faire est d’inclure le sujet dans le groupe verbal. On fait pas ça, c’est pas beau.

Les liquidités neurologiques [sont maintenant séparées de la chimère]. Il [est donc possible de les recueillir dans le panier des solutions]. Le délayage [permet de départir le bon du mauvais]. L’homogénéisation [rendra homogène ce qui sera gardé]. Le reste [est déversé dans les égouts du néant].

Poisson soluble

Groupe adverbial

Le groupe adverbial a comme noyau, eh oui !, un adverbe. C’est souvent un groupe d’un seul mot, mais pas tout le temps, évidemment.

La solution doit être distillée avec [beaucoup] d’inspiration. Difficile pour des poissons [beaucoup trop] naïfs qui respirent des liquidités chimériques de [hier matin] à [demain soir], jour après jour. L’empathie et la compassion coulent [seulement] du savoir [vrai].

Poisson distillé

Groupe prépositionnel

Le groupe prépositionnel a comme noyau une préposition et celle-ci est TOUJOURS le premier mot du groupe. Attention à ne pas confondre avec un géhenne qui peut commencer avec un déterminant. Aussi, le GPrep. a toujours une expansion.

Le kyurensiel ainsi raffiné peut se cristalliser [avec la bienveillance]. [À l’intérieur de soi], le spiritueux se condense [du liquide au solide], [de la vulgarité à la noblesse].

Poisson condensé

Groupe infinitif

Le groupe infinitif n’a pas comme noyau l’infini, il s’agit plutôt d’un verbe à l’infinitif. Il peut avoir le même type de construction que le groupe verbal.

Le sublime cristal doit [s’évaporer en spontanéité]. [Retenir ce processus] n’est pas une bonne idée. La pierre devrait simplement [se laisser partir en poussières]. Elle pourrait [s’imbiber de la pluie], [se mouvoir par le vent] et [s’énergiser du tonnerre]. Elle devrait [savoir que la paix entre les quatre éléments est davantage qu’une solution]. C’est la coagulation.

Poisson sublimé

Groupe participe présent

Le groupe participe présent, comme le groupe infinitif, aurait pu faire partie du groupe verbe (ils sont pareils en tout point), mais sept catégories c’est plus pratique pour les métaphores alchimiques.

Les volutes de poissons, [ayant traversé les six étapes], entament la dernière. [Ayant calciné ses mensonges], [s’étant putréfié], [se délayant], [se distillant] puis [se cristallisant] avant de se sublimer, la coagulation de l’épaulard devient inévitable.

Épaulard coagulé